Longtemps considéré comme un plaisir coupable, le chocolat est aujourd’hui reconnu pour ses nombreux bienfaits sur la santé. Parmi eux, il semble que ce délice à base de cacao puisse aider à prévenir et soulager les symptômes de l’arthrose, une affection rhumatismale courante. Notre équipe éditoriale évoque avec vous comment le chocolat pourrait être bénéfique pour les personnes souffrant d’arthrose.
Qu’est-ce que l’arthrose et quelles sont ses causes ?
L’arthrose est une maladie chronique qui affecte les articulations en provoquant la dégradation du cartilage, le tissu élastique qui amortit les chocs entre les os. Cette usure irréversible entraîne des douleurs, des inflammations et une perte de mobilité dans les membres touchés. Bien qu’elle soit souvent associée au vieillissement, l’arthrose peut également résulter de facteurs génétiques, d’un excès de poids ou de traumatismes articulaires répétés.
Symptômes de l’arthrose
- Douleur au niveau des articulations touchées
- Raideur et perte de flexibilité
- Gonflement et inflammation
- Craquements et grincements lors des mouvements
Le chocolat, source de composés antioxydants bénéfiques
Le chocolat est principalement composé de cacao, une substance obtenue à partir des fèves du cacaoyer. Les fèves de cacao sont riches en composés antioxydants, notamment les flavonoïdes et les théobromines. Montrant des effets protecteurs sur la santé cardiovasculaire, le système nerveux et l’inflammation dans diverses études.
Les anthocyanes, un pigment aux propriétés anti-inflammatoires
Parmi les flavonoïdes présents dans le cacao, les anthocyanes ont retenu l’attention des chercheurs pour leur potentiel bénéfique contre l’arthrose. Ces pigments naturels présents également dans les fruits rouges possèdent des propriétés anti-inflammatoires et analgésiques.
Ils pourraient aider à réduire la douleur et l’inflammation articulaire liées à cette maladie. Des études préliminaires ont montré que la consommation d’anthocyanes pourrait diminuer la production de molécules inflammatoires et stimuler la régénération du cartilage endommagé.
Consommer du chocolat pour prévenir et soulager l’arthrose : qu’en disent les études ?
Plusieurs recherches ont examiné l’effet de la consommation de chocolat ou de cacao sur les symptômes de l’arthrose et les mécanismes sous-jacents de cette affection. Voici un aperçu des résultats les plus significatifs :
- Une étude de 2014 publiée dans le “Journal of Nutritional Biochemistry” a montré que la consommation quotidienne d’un extrait riche en flavonoïdes de cacao réduisait significativement les marqueurs inflammatoires chez des rats souffrant d’arthrose induite.
- Un essai clinique réalisé sur des patients atteints d’arthrose du genou a démontré qu’une supplémentation en anthocyanes pendant 12 semaines améliorait leur mobilité et diminuait leur niveau de douleur et d’inflammation.
- Des recherches in vitro ont suggéré que les composés présents dans le chocolat noir. Notamment les catéchines et les procyanidines, pourraient inhiber l’action de certaines enzymes responsables de la dégradation du cartilage articulaire.
Comment intégrer le chocolat à son alimentation pour profiter de ses bienfaits sur l’arthrose ?
Pour bénéficier des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires du chocolat, il est important de choisir un produit contenant une forte teneur en cacao. Le chocolat noir, qui contient généralement entre 70 % et 85 % de cacao, est une option privilégiée. Toutefois, il convient de modérer sa consommation pour éviter un apport excessif en calories, en sucre et en graisses.
- Privilégiez le chocolat noir riche en cacao (au moins 70 %)
- Limitez votre consommation à quelques carrés par jour
- Intégrez d’autres sources d’anthocyanes et de flavonoïdes dans votre alimentation. Comme les fruits rouges, le thé vert.
En somme, le chocolat pourrait représenter une alliée intéressante pour prévenir et soulager les douleurs articulaires liées à l’arthrose. Toutefois, il est essentiel d’adopter une approche globale pour gérer cette affection. Ceci en combinant une alimentation équilibrée, des exercices adaptés et un suivi médical régulier.
